Aiels

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De haute taille et les cheveux clairs, ces hommes et femmes sont d'habiles traqueurs et de farouches guerriers. Considérés parmi les plus mortels combattants du continent, si non du monde, ils se voilent la face avant de tuer. Ils ont acquis la réputation méritée de défendre leur territoire contre n'importe quels étrangers. Ils appellent le désert la "Terre Triple", un endroit fait de pierre pour les construire, une terre d'épreuve afin qu'ils puissent prouver leur valeur et enfin, une punition pour leur péché (bien que cette faute soit apparemment inconnue). Seuls quelques personnes sont autorisées à pénétrer dans le désert: les colporteurs, les ménestrels et les Tuatha'an. Il fut un temps où les marchands du Caihrien étaient les bienvenus, mais ceci pris fin le jour où Laman détruisit l'Avendoraldera. N'importe qui d'autre est considéré comme un ennemi. Les Aiels n'ont pas toujours été des guerriers. De récentes études historiques révèlent que non seulement ils n'ont développé leurs tendances guerrières qu'après la Destruction du Monde, mais qu'en plus ils sont liés aux Tuatha'an, le peuple voyageur qu'ils évitent mais jamais ne blesseront.

Le code vestimentaire parmi les Aiels a très peu changé depuis l’Ère des Légendes et l'époque des Aiels Daish'an. Le cadin'sor, porté à la fois par les hommes et les femmes est une adaptation de l'ancienne tenue de travail des Daish'an. Ce mot est la traduction approximative de "Tenue de travail" dans l'Ancienne Langue. Les vestes sont classiques et les pantalons colorés en gris ou en marron afin de se confondre avec la roche, le sable ou l'ombre. Les Aiels ont ajoutés à cela des bottes montantes souples lacées jusqu'au dessus du genou, pratique pour le désert, ainsi qu'une shoufa, un foulard habituellement de la même couleur que le sable ou la roche, qui est enroulé autour de la tête et du cou. Cette shoufa dispose d'un voile noir que les aiels utilisent pour se masquer le visage lorsqu'ils se préparent à tuer. La seule différence entre la tenue des guerriers et celle des aiels normaux est qu'un guerrier porte sur lui un long poignard. La coupe du cadin'sor est différentes pour chaque clan et varie légèrement selon l'enclos, bien que ces différences soient perceptibles pour n'importe quel Aiel, elles peuvent être difficiles à distinguer pour un étranger. Tous les hommes Aiels et les Vierges de la Lance portent leurs cheveux courts à l'exception d'une queue sur la nuque. Les femmes qui ne sont pas des Vierges de la Lance ont les cheveux au niveau des épaules ou plus long elles les nattent ou les attachent rarement. Elles les mettent fréquemment en arrière avec l'aide d'un foulard. Leurs longs châles et chemises sont dans des couleurs ternes de désert. Elles se parent de nombreux bracelets, colliers, souvent en ivoire sculpté ou en métaux précieux. Les femmes de hauts rangs sont susceptibles d'exposer une abondance de bijoux de grandes valeurs. Les Vierges possèdent généralement quelques bijoux mais ne les portent qu'occasionnellement pour des événements particuliers. Les hommes ne portent pas du tout de bijoux, à l'exception peut être de la marque des chefs imprimée sur leur peau à Rhuidean qui a l'allure du métal et ressemble à un étrange bracelet.

Le Désert

A l'est du Mont Dragon et à l'ouest de la faille et des abîmes de Shara se situe le Désert Aiel. Appelé Djevik K'Shar "la terre où l'on meurt" dans la langue trolloc. c'est une terre sauvage, accidentée et sans eau qui semble inhabitable. Le désert est pourtant la demeure des Aiels, peuple aussi fier et hardi que leur environnement est tourmenté. L'Histoire des Aiels

Durant l'ère des Légendes, un peuple pacifique connu sous le nom de Aiel Da'Shain avait juré de servir les Aes Sedai et de suivre un code de non-violence connu sous le nom de "la Voie de la Feuille". Selon ce code, toutes les épreuves doivent être acceptées et endurées. Il n'y a aucune excuse pour la violence. A cette époque le pacte et le code étaient connus de tous et ils étaient honorés pour ça. Leurs services étaient hautement appréciés et leurs chants étaient un trésor pour ceux qui les entendaient. Même lorsque la guerre survint, et après elle la Destruction du Monde, jamais ils ne voulurent trahir leur code en prenant les armes. Il ne s'agissait en aucun cas d'un manque de courage, au contraire on raconte que les Da'shain se tenaient face au danger jusqu'à la mort, sans lever la main, afin de laisser du temps pour que d'autres puissent s'enfuir et survivre.

Quand la Destruction commença, les Aes Sedai ont apparemment réalisé que les Dai'shan allaient être massacrés inutilement s'ils restaient dans leurs villes. Une prophétie disait que les Aiels pourraient éventuellement fournir des hommes capable se dresser contre le Ténébreux. Les Aes Sedai savaient que les Dai'shan étaient trop fiers pour quitter leurs villes de leur propre initiative, afin de se protéger. Elles imaginèrent donc une tache digne d'eux à leur confier. Elles leurs confièrent de précieux angréal et ter'angréal avec pour mission de les mettre en sécurité. Il était important de mettre ses objets hors de porté des hommes devenu fou. Les Dai'shan n'ont jamais su que cette tache avait également pour but de les mettre hors de danger car les Aes Sedai savaient qu'elles ne pourraient plus les protéger très longtemps.

La Première Division

Avant la Destruction, il était impensable que quelqu'un puisse lever la main sur un Aiels Da'shain. Tout le monde savait qu'ils avaient juré de respecter le pacte et qu'ils suivaient la Voie de la Feuille. Mais leur pacifisme n'a pas été respecté bien longtemps dans la confusion née de la Destruction. Aux fils des années, quelques Da'shain ont décide de quitter leur groupe pensant que la garde des reliques des Aes Sedai était une mission sans espoir. Ils décidèrent de partir à la recherche de l'Ancien Chant, peut être dans l'espoir de retrouver les bons souvenirs d'autrefois quand la "Voie de la Feuille" était tout et quand la vie n'était pas aussi dure. Ils renoncèrent à leur voeux de servir pour se consacrer à leur propre avenir, ils furent alors considérés comme "perdus" par les autres Aiels. Ce groupe donna naissance à la communauté des Tuatha'an, qui à ce jour se consacre à la "Voix de la Feuille" et à la recherche de l'Ancien Chant.

La Seconde Division

Les Aiels qui décidèrent de rester continuèrent à suivre le Pacte et à protéger les reliques, mais ils ne pouvaient protéger leurs propres familles contre les hordes sans foi ni loi qui rodaient dans ce monde brisé. Les enfants étaient kidnappés, les femmes violées et les hommes tués. Ils ne pouvaient se défendre ou venger les leurs sans trahir le code. Au bout d'un certain temps quelques jeunes gens trouvèrent la situation intolérable, face à de telles pertes il leur était devenu impossible de continuer à suivre la Voie de la feuille. Un par un, ils décidèrent de répondre aux attaques. Jusqu'à ce que pour la première fois quelqu'un meurt de la main d'un Aiel, celui-ci fut rejeté comme tous ceux qui après lui se mirent à trahir la Voie de la Feuille. Quand ces jeunes gens voulaient retourner chez leurs familles, ils étaient courant d'entendre " caches ton visage … J'ai eu un fils il y a longtemps, avec un visage comme le tien. Je ne souhaite pas le voir sur un étranger ". C'est pourquoi aujourd'hui les Aiels se voilent le visage avant de tuer.

Aucun de ces jeunes gens rejetés n'était disposé à abandonner définitivement les chariots ; au lieu de ça, ils suivirent leurs sillages. Ils se considèrent toujours comme Aiels et ont gardé ce nom, refusant d'accepter l'idée que le fait de vouloir défendre leurs familles pourrait complètement éradiquer leur héritage. Ils vivaient dans des tentes et se nourrissaient de ce que leur procurait la terre, apportant protection à ceux qui ne pouvaient se défendre eux-mêmes, malgré l'obstination de ces derniers à ne pas reconnaître leur existence.

Les femmes Aielles

Les femmes Aielle ont beaucoup de pouvoir et participe à la vie du clan autant pour élever les enfants que pour les défendre. Seule une femme peut demander un homme en mariage. De son côté, l'homme ne peut pas poser la question, mais il peut, par le biais de cadeau par exemple, exprimer son intérêt.

Les mariages aiels ne sont pas tous monogames. Il est parfaitement acceptable pour un homme d'être marié à deux femmes, bien que tous doivent être d'accord. Les femmes sont généralement des Presque-Sœurs ou des Première-Sœurs, qui deviennent alors Sœur-Épouses. Une fois unies, elles sont considérées mariées l'une à l'autre autant qu'à l'homme. Il n'y a cependant aucun écho de femmes mariées à deux hommes.

Les guerrières

Les guerriers formaient un groupe assez important avant que la première femme ne les rejoigne. Elle se nommait Morin et elle était la mère d'une petite fille qui avait été kidnappée. Elle est venue chez les guerriers pour demander leur aider, mais a exigé de se joindre à eux pour porter secours à son enfant, entièrement consciente du fait que cela signifierait un bannissement permanent des chariots et de sa famille. Niant que beaucoup soient venues aider les combattants jusque là, aucune femme Aielle n'avait jamais participer à un combat. La légende raconte qu'une lance a été raccourcie pour lui convenir, devenant ainsi la première des maintenant célèbres lances courtes utilisées aussi bien par les hommes et que par les femmes.

On dit qu'elle jura de laisser son ancienne vie et son époux derrière elle, dorénavant elle était seulement mariée à sa lance. Elle a prouvé ces aptitudes dans la bataille et est devenue la première Vierge de la Lance. Aujourd'hui encore, aucune Vierge ne peut se marier et rester dans sa société, ni se battre en étant enceinte. Visiblement, les relations non maritales sont plutôt courantes. N'importe quel enfant né d'une Vierge est donné à une famille afin qu'il soit élevé, sans connaître l'identité de sa mère et vice-versa. La règle récitée lorsqu'une jeune femme devient une Vierge de la Lance est : "Tu ne peux appartenir à aucun homme, et aucun homme ne peux t'appartenir, ni aucun enfant. La lance est ton amant, ton enfant et ta vie ". Il est intéressant de noter qu'aucun hommes n'a de restrictions aussi drastiques que celles que Morin a aidé à créer.

Morin eu la prémonition qu'elle devrait porter l'enfant du chef de clan Jeordam, ce qu'elle fit et de ce fait commença le processus qui a permis aux Aiels vivant dans les tentes de mettre en place une culture se suffisant à elle même. Les Aiel Da'Shain qui avaient continué à suivre leur code de nom violence commencèrent à être surnommé les "Aiel Jenn" - un terme signifiant "Seul vrai Aiel" tandis que les guerriers étaient simplement nommés "Aiels". Ils abandonnèrent le préfixe "Da'shain", et il tomba dans l'oublie durant les générations qui suivirent. Bien sur, les habitants des chariots ont toujours prétendu que leurs protecteurs n'existaient pas. S'ils avaient un nom pour tous ces parias, il était inconnu.